Moquaden Shomiti est un nom de plume. « Complexe » diront certains. « Je n’aime pas » m’ont dit d’autres… Oui, mais c’est le mien.
Ce nom a une histoire. Il a un sens. Il a un contenu.
Je ne dévoilerai pas ici toutes les pistes, pas ce jour, pas cette fois.
Moquaden est le prénom, de consonance Égypte ancienne.
Shomiti est le nom, de consonance japonaise.
Quel est le lien entre l’Égypte ancienne et le Japon ?
Laissez-moi vous narrer une histoire vécue. C’est une de mes passions d’écrire. Alors, suivez-moi…
Il y a vingt ans environ, je visitais l’Égypte ancienne pour la 5ème fois, je crois. Avec à chaque séjour des sentiments de profond respect pour cette civilisation extraordinaire, des émotions violentes que j’avais du mal à comprendre et à canaliser, des phénomènes physiques inexpliqués.
Pour exemple, avec un groupe d’amis, nous visitâmes le musée du Caire. C’était la troisième fois que je le visitais mais le sarcophage de Toutankhamon y était exposé pour la première fois. Après avoir admiré cette pièce somptueuse, je me suis senti brusquement fatigué, gourd, faible puis un grand froid intérieur m’envahit. Je suis sorti et je me suis assis à l’extérieur, en plein soleil, adossé au mur du temple, pour me réchauffer. Une infirmière présente dans le groupe, portant toujours une mini-trousse d’urgence, a pris ma température.
Je brûlais à 41°. Affolement de tous. Il faut appeler une ambulance, il me faut un médecin immédiatement, il faut me faire boire, me mettre au frais, me transporter à l’hôpital le plus proche, me donner des médicaments… Refus net de ma part. J’étais bien. J’étais pleinement conscient de mon état. J’étais heureux d’être là.
Je n’avais ni soif, ni faim, ni douleur, ni fatigue, ni gêne. Simplement une profonde nécessité à être là, à goûter au soleil et à l’énergie de ce temple particulier que constituait ce musée, à être simplement, à ressentir les énergies qui se déversaient en moi, qui bouillaient dans mon corps. J’ai passé trois heures appuyé au mur du musée, sans boire, sans manger, dans un état de paix et de bonheur que j’ai rarement rencontré depuis. Quand le groupe a quitté le musée, j’ai repris avec eux le minibus et nous sommes repartis. Au fur et à mesure de l’éloignement du musée, la fièvre tombait et elle avait complètement disparu à notre arrivée à notre hôtel, au centre du Caire.
Incompréhensible, irrationnel, illogique, profondément irresponsable m’ont dit les médecins à mon retour, au récit de cette aventure… Oui, mais jouissif, initiatique, avec un sentiment de protection, d’être relié avec quelque chose d’infiniment plus grand que soi, avec l’Univers.
A mon 6ème« pèlerinage » en Égypte ancienne, je visitai avec une amie et un guide un mastaba proche de la vallée des rois. Dans la chambre mortuaire du haut dignitaire, je tombai en arrêt sur une fresque gigantesque apposée sur un mur, représentant un entraînement aux armes puis un combat de bâtons entre deux guerriers. Le dessin était extraordinaire, la précision des gestes et des postures était fabuleuse et je restai deux heures à méditer devant cette fresque, au grand dam du respect des horaires prévus. Le guide, un vrai spécialiste en égyptologie, me donna toutes les précisions que je souhaitais. Il s’agissait du tahtib, un art martial connu il y a plus de cinq mille ans, dont les principales descriptions sont encore sur les murs menant à la pyramide du pharaon Sahourê.
A cette époque, je pratiquais avec assiduité deux enchaînements, les deux premiers « kata » d’armes japonais, du « Masakatsu Bo Jutsu ». Le terme « Masakatsu » n’est pas traduisible, c’est la conviction de vaincre quelque chose qui n’est pas correct, pas en adéquation avec ce que serait le cœur de la Justice. C’est vaincre en redressant les torts, vaincre ce qui n’est pas droit, pas juste. C’est corriger les erreurs, c’est aussi mettre ses actes en accord avec la plus juste voie. C’est bien au-delà du combat, cela touche à l’existence, à la vie, à la spiritualité.
Le “Bô” est un bâton long de bois ou de bambou. “Justsu” peut se traduire par technique, art. Ce kata est représentatif d’un combat entre deux guerriers : l’un a un bô, l’autre un sabre ou katana. C’est bien la vie physique qui est en jeu.
Mais la signification est bien au-delà : c’est d’abord un combat contre soi-même, contre la peur, c’est un travail de purification intérieure.
Sur le mur d’une chambre funéraire d’un haut dignitaire égyptien, il y a quatre mille ans, était exposé le premier kata que je travaillais, au geste près, au déplacement près, à la tenue du bâton proche, « inventé » et transmis en 1957 par le Maître japonais Morihei Ueshiba à son élève Maître Hikitsuchi Michio et transmis depuis à ses élèves.
De cette expérience, j’en tirai de profondes réflexions et méditations. Quel pouvait être le lien entre l’enseignement au combat prodigué à l’époque des pyramides et une forme de « combat » réinventée au vingtième siècle ? Nul doute que Maître Ueshiba n’avait jamais été en Egypte et que nulle transmission orale ou pratique n’avait eu lieu entre eux. Y avait-il donc, au-delà de ces faits, une permanence des idées, des idéaux, des représentations qui persisteraient en dehors de notre conscience, et qui voyagerait au travers des siècles ? Existerait-il un souffle spécial qui relierait des hommes par delà les siècles et leur permettrait de vivre des expériences semblables ? Le temps est-il courbe au point de se replier sur lui-même et qu’une fraction de l’espace – temps rejoigne une autre fraction de l’espace – temps ?
MOSHI est le nom du site
Au Japon, quand on appelle quelqu’un au téléphone ou que l’on reçoit un appel téléphonique, on ne dit pas « Allô ». On dit « Moshi Moshi ».
Les traditions littéraires et orales du Japon sont férues de représentations se basant sur le bestiaire animal, les plantes, les fleurs, la nature… Ainsi, « moshi moshi » fait référence au caractère blagueur du renard. Comme le renard ne peut pas facilement prononcer « moshi moshi », si votre interlocuteur vous répond « moshi moshi », c’est donc bien qu’il n’est pas un renard qui vous joue une farce. Imparable.
Si nous quittons la poésie, nous dirons que « moshi moshi » serait une forme polie de la langue du pays du soleil levant signifiant « Je vais parler ».
« Je vais parler », « je veux parler », « je veux écrire », cela me convient. J’ai adopté…
BIO Moquaden Shomiti
Ingénieur de formation, l’auteur a participé au développement de grands projets dans le domaine informatique.
Sa passion pour les relations humaines l’a amené à développer des compétences très importantes dans ce domaine.
Sa passion pour l’intelligence artificielle l’a amené à la réalisation de prototypes de systèmes experts, à la formation et à l’enseignement des bases mathématiques et logiques y présidant.
Sa passion pour l’écriture, le poème, la nouvelle, le pamphlet, l’a amené sur divers blogs.
Sa passion pour le « connais toi toi-même et tu connaîtras l’univers » l’a amené à entreprendre des études et des travaux pratiques de coaching auprès de grands coachs internationaux.
Sa passion pour « l’énergie » au sens large l’a amené à suivre de nombreux enseignements (Kriya Yoga, Energie Universelle…) et à pratiquer et enseigner à un très bon niveau des arts martiaux japonais ou chinois, essentiellement aïkido, taï-chi, toujours dans des formes les plus proches de celles originales.
Sa passion pour les civilisations l’a amené à étudier, à travailler sur l’Égypte ancienne, sur le peuple des Dogons…
La vie est un somme de passions, toutes à vivre, si elles ont un sens, une mission au service de l’homme, de l’humanité.
Écrire, transmettre, étudier, aider, relier, comprendre sont les points de ce que je pense être ma mission.
Alors, merci d’embarquer avec moi sur cette galère moderne. Puissiez-vous trouver sur ce site, dans les quelques lignes que je déposerai çà et là des éléments utiles pour votre réflexion. J’aurais alors déjà gagné mon pari…
Auteur :
Passionné d’écriture, de jonglerie avec les mots, de contenu, d’histoires à raconter, à se raconter, de la volonté de transmettre, d’apporter des éléments de réflexion…
Mon 1er roman : Les Chants d’Amour aux Lèvres des Statues
Mon 2ème roman : Touché en plein Caire
Conférencier :
L’esprit humain : des Pyramides aux Neurosciences
L’Écriture dans l’Histoire
Confiance en soi – Confiance en l’autre